Dimanche 02 novembre RENNES LES BAINS (11)
Boucle autour de Rennes-les-Bains – 02/11/2025 – Distance 12/17 - Dénivelé 400/600 – Participants - 39.
Dimanche dernier, la météo nous a offert une expérience ‘spa naturel’ gratuite : gommage par le vent, douche écossaise à répétition et sauna sous la capuche. Aujourd’hui, le soleil joue à cache-cache avec les nuages !
Vincent a choisi une boucle autour de Rennes-les-Bains, petite station thermale nichée à 310m d’altitude dans la haute vallée de l’Aude et de la Sals. Connue depuis l’Antiquité pour ses eaux curatives dédiées aux rhumatismes, cette bourgade recèle des paysages et des légendes qui valent le détour, le terrain glissant ne nous a pas toujours permis d’y accéder, notamment la source de la Madeleine. Aujourd’hui cette source n’est guère abondante et n’est pas entretenue ! Maïté active tes débroussailleurs (ses) !
Après la traversée de Rennes-les-Bains, 3 groupes s’élancent par la rue qui monte face à la mairie. Dès les premiers pas, la verdure automnale surprend par sa générosité. Le sentier nous mène à travers des sous-bois où les arbouses (fruits rouges et non des fraises tagada ! N’est-ce pas Maïté !) attirent l’œil. Le sentier effectue un virage serré vers le sud, révélant une forêt qui semble promise aux champignons. Quelques promeneurs arpentent les sous-bois, mais leurs paniers restent inlassablement vides ! Rien, nada, que dalle ! Mais franchement, ces couleurs… . ça vaut tous les paniers du monde.
Après avoir rejoint la route sur quelques mètres, nous retournons dans la forêt tout en descentes et montées, jusqu’au fauteuil du Diable, un rocher taillé en forme de siège, entouré de légendes locales. Les inscriptions anciennes et le symbole de la « Pax » chrétienne gravés sur la pierre témoignent d’un passé mystérieux. Précision : nous avons trouvé 4 fauteuils qui se ressemblaient, mais sans aucune inscription ! Ce satané diable s’est-il assis ailleurs ? La forêt avec sa richesse géologique, botanique, archéologique est plutôt dépourvue de panneaux informatifs . Dommage ! Une nouvelle énigme à ajouter à la légende, et une invitation à revenir, peut-être mieux préparé !
Il en est de même pour la roche tremblante ! Elle n’a de « tremblante » que le nom et seule les légendes arrivent à la faire bouger.
Un gué empierré nous permet de traverser sans difficulté la Sals. Le sentier, parsemé de fougères, longe la Blanque. Le bruit sourd de l’eau nous arrive, et nous apercevons une source ferrugineuse, l’eau suinte sur un rocher, des offrandes sont déposées (fruits, fleur…). Un villageois nous explique que lui-même ne sait pas quel est le vrai fauteuil du diable, qui aurait été débaptisé « fauteuil d’Isis ». Les suintements de fer colorent l’endroit et apportent une petite touche esthétique. Ce villageois, nous confie une recette secrète : Un shot d’eau ferrugineuse et de Ricard, c’est comme un bisou de la fée Carabosse : ça vous redresse les os et si vous survivez, vous pourrez prétendre avoir le squelette d’un épouvantail !
Après cet intermède alcoolisé nous avançons, l’esprit léger dans ce monde minéral, feuillu, humide, sans prise de tête, en direction du col de la Salso 457m. Là se trouve une autre source salée. Cette source attire les curieux par son histoire et son environnement naturel. La source a été utilisé au temps de la gabelle pour produire du sel, produit précieux à l'époque. Nous arrivons au village de Sougraigne, où règne un calme qui nous invite à s’arrêter et admirer les maisons en pierre de la région. Personne en vue ! Pas un chat, 127 habitants ! On ne s’attarde pas, devant nous 200 m de D+ sur 2 kms, attaquer à une courte descente dans un chemin très étroit et surtout très boueux. Félicitions à Arnaud, médaillé d’or de la glissade olympique en descente boueuse !
Retour à Rennes les Bains, Crottés mais heureux. Malheureusement pas le temps de profiter d’un plongeon aux sources chaudes des « Bains Doux » (45°). Un lieu de baignade naturelle, gratuit, entouré de jardins privés et de vestiges romains.
Une randonnée ludique, historique et sensorielle : entre cueillette d’arbouses, légendes locales, sources thermales et paysages préservés. Un grand merci à Vincent pour cette escapade ressourçante loin de l’actualité.
Remerciements : Vincent : organisateur groupe 3), secondé par Maïté (groupe 1), Alexis (groupe 2) – Serre- file : Mireille. – Photos souvenir : Claude, Janine, Martine, Mireille,, Monique Vincent – Bus : Manu
« En randonnée comme dans la vie, on cherche parfois le diable et on ne trouve que des fauteuils vides. Peu importe, l’important, c’est de marcher, rire et ne pas oublier son Ricard (au cas où) »
Dimanche 26 octobre PIC SAINT BARTHELEMY (09)
Ce qui était prévu
Dimanche 26/10/2025 – Les Monts d’Olmes Pic Saint Barthélémy 10 km – D+1000m
Philippe, notre organisateur, a un rêve !
Celui de nous voir plus nombreux à partager sa passion pour la montagne.
Pourtant, chaque fois, nous ne sommes qu’une vingtaine à oser l’aventure, alors que la randonnée en plaine rassemble plus de 50 d’entre nous.
Ce dimanche, avec 3 niveaux proposés, qui l’eût cru ! 43 randonneurs motivés pour affronter le Pic Saint-Barthélemy, ce géant emblématique des Pyrénées Ariégeoises culminant à 2348m !
Est-ce pour les beaux yeux de l’organisateur, ou pour les beaux cieux du massif de Tabe ? Peu importe, l’aventure était lancée !
En raison de sa position dans la chaîne, le pic a été l'un des tout premiers sommets pyrénéens (probablement au monde) à être mesuré scientifiquement concernant l'altimétrie dans les Pyrénées.
Cette toute première mesure est l'œuvre de Cassini et Maraldi en 1700-1701, dont le but était de décrire le méridien de Paris sur toute la longueur du Royaume, afin de connaître la grandeur et la forme de la Terre.
Pour que chacun trouve son rythme, Philippe a imaginé 3 parcours au départ du parking des Monts d’Olmes, 1500m :
Groupe 0 : 1000m Les « flèches » du jour, direction le sommet à 2348m !
Groupe 1 600m les « cahin-caha » jusqu’au col de Girabal, 1996m.
Groupe 2 : 490m les « contemplatifs » lentement, mais sûrement vers la fontaine de Lauzate, 1850m.
Le circuit est le même, mais les kms et les dénivelés différents ! À chacun son rythme.
Après un passage sous le téléski des Planas, le sentier monte en lacets jusqu’à rejoindre le lac Fage Belle.
Le sentier contourne le lac, on s’élève jusqu’à un replat, on laisse le sentier qui file à l’étang d’Appy.
Une combe nous fait « perdre » une cinquantaine de mètres, de 1865m on passe à 1820m !
Oufff ! Quelques mètres de plus et le groupe 2 s’arrêtent à la Fontaine de Lauzate.
Bye bye ! Le groupe 1 file vers le col de Girabal situé sur la crête sommitale du massif de Tabe et sépare le pic de Girabal à l'ouest, du pic de Saint-Barthélemy à l'est.
On emprunte le sentier très bien balisé, dont la montée, bien que raide, ne présente pas de difficultés particulières, tout de même 350 m dans les « pattes ». Bizarre ! Plus personne ne parle ! Oufff c’est fait ! Terminé pour le groupe 1. Quel bonheur malgré une météo capricieuse.
Et le groupe 0 dans tout ça, où en est-il ?
Après le col de Girabal, les « flèches » ont pris le sentier qui chemine en crête et s’élève très rapidement.
Ils et elles n’ont pas rencontré de difficultés, si ce n’est quelques endroits où ils ont dû s’aider un peu des mains à l’approche du sommet.
Après quelques « faux sommets », la récompense, le pic de Saint-Barthélemy est atteint.
Bravo ! Par beau temps, le panorama est époustouflant sur toutes les Pyrénées de l'Est. Il faudra revenir.
Scribe officiel
Ce qu'il s’est réellement passé
C’était le plan initial… mais la météo en a décidé autrement : brouillard, grésil et froid se sont invités à la fête !
Les trois groupes s’élancent donc courageusement : les Flèches ouvrent la marche, les Cahin-Caha suivent tant bien que mal, et les Contemplatifs ferment la file, profitant du paysage qu’on ne voyait pas.
Au début, tout se passe comme prévu : les randonneuses et randonneurs, bien emmitouflés, avancent stoïquement, le dos courbé sous les rafales.
Mais rapidement, c’est la pagaille : les Flèches, censées être devant, se retrouvent derrière les Cahin-Caha. Personne ne sait comment. Mystère des montagnes !
Et du côté des Contemplatifs, ça déserte doucement : un à un, les philosophes du sentier rebroussent chemin vers le bus, sans doute attirés par la promesse d’un siège chaud et d’un casse-croûte sec.
Pendant ce temps, les autres s’accrochent. Flèches et Cahin-Caha se retrouvent à la Fontaine de Lauzate, trempé, mais encore vaillant.
Face à une météo de plus en plus exécrable et à un sentier qui grimpe raide vers le col de Girabal, les Cahin-Caha décident prudemment de faire demi-tour.
Les Flèches, héroïques (ou inconscients), poursuivent. Ils reviendront plus tard en avouant qu’ils n’ont pas atteint les 1 996 m… mais qu’ils ont frôlé le record du taux d’humidité dans les chaussettes !
Le retour vire à la débandade générale. Chacun descend à son rythme, certains rêvant du chauffage du bus pour un pique-nique au sec, d’autres essayant de pique-niquer sous un arbre trempé.
Les serre-files sont dépassés, les groupes se mélangent, mais – miracle ! – tout le monde finit par rentrer personne de perdu, aucune blessure, pas même un orteil gelé !
Dans le bus, l’ambiance se réchauffe aussitôt. On rit, on raconte les exploits du jour, on exagère un peu (comme il se doit).
Mireille et Claude, fidèles à leur réputation, nous offrent une chanson improvisée.
Seul Philippe, au bord de la dépression, se demande comment il a réussi à transformer une rando de rêve en épopée polaire.
Scribe amateur
Remerciements : Organisateur : Philippe, pour cette belle aventure
Animatrices : Lucie, Marie, Mireille, pour leur énergie
Serre-file : Marie, Mireille pour veiller sur tout le monde
Les Pros de la photo : Martine, Mireille, Monique pour immortaliser ces moments
Chauffeur : Manu, pour nous amener et ramener sains et saufs
Nettoyez vos « godillots », et préparez-vous pour la prochaine sortie :
Dimanche 02/11/2025 à 7 h – randonnée à Rennes les bains (11)
Et si vous tentiez l’aventure ? Que vous soyez débutant ou confirmé, la montagne a un parcours pour vous. Pas besoin d’être un pro, juste d’avoir envie de grands espaces, d’air pur et de paysages à couper le souffle. Avec Philippe, Maïté, Marie M et l’équipe, vivez une expérience unique : dépassement de soi, fous rires et pauses bien méritées en bonne compagnie.
Alors, prêt à sauter le pas ? Inscrivez-vous et découvrez la montagne autrement !
N’oubliez pas, la montagne, c’est comme la vie : ça se tente, ça se vit, et ça se partage !
Dimanche 19 octobre LABASTIDE ROUAIROUX (81)
Au départ de Labastide-Rouairoux, on se retrouve vite au cœur d’une nature généreuse, forêt domaniale, vallons et ruisseaux qui murmurent. Ici, pas de file de randonneurs, juste la mélodie tranquille de l’eau et le bruissement des feuilles sous le soleil.
Le chemin invite à quelques belles grimpettes, le col de Beson donne même l’occasion de se lancer des défis ! Puis viennent les descentes agréables, idéales pour se poser dans une clairière à l’heure du pique-nique, refaire le monde ou partager une part de tarte maison entre amis.
Le tracé nous guide à travers des lieux remplis de mémoire, la vieille verrerie et les bâtisses typiques du bassin du Thoré racontent à chaque pas leur histoire de verre et d’artisans passionnés. On se prend à rêver, marchant là où tant d’autres ont travaillé avant nous.
Côté ambiance, c’est le circuit parfait pour bavarder en marchant, s’émerveiller devant les paysages et immortaliser le groupe par une petite pause photo. Le balisage est clair, chacun avance à son rythme, et même les moins aguerris se sentent en confiance. Une randonnée propice aux bons moments, à la découverte, à la convivialité et aux souvenirs partagés. Un pur plaisir pour les amateurs de nature et de beaux paysages, et pour ceux qui souhaitent se retrouver entre amis dans l’esprit du Tarn !
Un grand merci à Jeanne et Philippe pour nous avoir offert cette magnifique escapade !
Bravo aussi aux serre-files qui ont veillé sur la troupe, aux photographes qui ont su immortaliser nos sourires et à notre chauffeur, que dis-je à notre ami Manu.
En souhaitant à tous d’avoir passé une belle journée, pleine de sourires et de souvenirs partagés.
Le scribe amateur
Dimanche 12 octobre LARAMIERE (46)
Dimanche 12 octobre 2025 – De Prieuré en château – 46
58 randonneurs (euses) dont 4 à l’essai.
Groupe1 Départ de LARAMIÈRE - 18 kms D+ 100 m (les fous de Laramière)
Groupe 2 Départ de VIDAILLAC - 14 kms D+ 130 m (les malins de Vidaillac)
Ce matin-là, deux groupes de randonneurs, l’un parti de Laramière pour dix-huit kilomètres d’aventure, l’autre de Vidaillac pour quatorze, s’élancent à la conquête du Causse de Limogne. Les Randonneurs, toujours prompts à mêler l’effort à la convivialité, avaient promis une journée où se mêleraient la beauté des chemins et la douceur des rencontres. « Un dimanche à la mer, un dimanche à la montagne, un dimanche à la campagne », rappelle Claude, citant avec malice une réplique de Godard, avant d’ajouter, l’œil pétillant : « Et si vous n’aimez rien de tout cela… » L’ambiance est donnée, le bus de Manu s’anime déjà de rires et de promesses.
le Causse, mémoire de pierre et de vent
Le Professeur Honoraire Claude C., et guide passionné, nous plonge dans l’histoire de ce plateau calcaire, sculpté par le temps et les hommes depuis le néolithique. Ici, chaque pierre murmure : les dolmens, les tumulus, les murets de pierre sèche, les caselles où s’abritaient jadis les bergers. Le Causse, terre de contrastes, alterne pelouses rases, chênaies clairsemées et genévriers noueux. Le sol se creuse soudain de cloups (doline) et d’igues (aven), ces gouffres mystérieux, héritage d’un passé karstique. Sous nos pas, la terre respire l’éternité.
Notre chemin nous mène vers des villages typiques qui méritent une visite. Laramière, village aux maisons de pierre et au prieuré du XIIIe siècle, fier représentant de l’art gothique. Mais le propriétaire, ce jour-là, a décidé que le dimanche serait jour de repos. « Punis de visite ! », s’exclame-t-on, mi-amusé, mi-désappointé. Beauregard, fondé à la fin du XIIIe siècle, nous tend les bras avec sa halle du XVe, sa charpente de lauzes, son monument aux morts et son château de Labastide, muet lui aussi. « Les châtelains ne bossent plus le dimanche », constate-t-on, philosophes malgré nous.
Mais Claude, jamais à court de ressources, sort une troisième carte de sa manche. Il nous promet un castel, avec goûter et boissons fraîches – « pas à volonté, mais de quoi nous restaurer ». L’appât est trop beau. Nous voici repartis, le cœur léger, vers Vidaillac, dernier village de notre périple. Ses maisons de pierre, ornées de fresques colorées, nous émerveillent. Nous y rencontrons le père de l’artiste, dont les œuvres attirent les regards et les touristes. Céline est aussi agricultrice en élevage ovin, gardienne de ces terres où l’art et la nature se répondent.
Il est temps de quitter Vidaillac, à la sortie du village, Claude nous réserve une dernière surprise. Il ouvre la grille d’une propriété cachée. Stupéfaction : le châtelain n’est autre que Claude lui-même, qui fête ce jour-là son anniversaire, ainsi qu’Éliane. A volonté : boissons fraîches, tartes aux pommes, rires et chansons. « Enfin un châtelain qui bosse le dimanche !». La journée s’achève comme elle avait commencé : dans la joie, la surprise et la chaleur des liens tissés sur les chemins.
Merci, Claude, et à tous ceux qui, ce jour-là, ont fait de cette randonnée bien plus qu’une simple marche : une fête des sens et de l’amitié. Claude, tu nous caches encore combien de châteaux !
« Une rando c’est comme un fromage ! Ça se savoure, ça se partage ! Ce n’est pas Marcel C. Qui le contredira !»
Remerciements : Organisateur Claude
Accompagnatrice Mireille
Serre file Lucie, Manu
Photographes Claude B., Janine, Evelyne, Mireille
Chauffeur Manu
Prochaine rando où irons-nous ? La forêt de Besson et les maîtres verriers – 19 octobre – 7h - avec Jeanne et Philippe Pasino-Rapp
Samedi 04 octobre Engomer (09)
Groupe 1 - Les enthousiastes
C’est avec 17 randonneurs enthousiastes que nous entamons cette belle boucle au départ du charmant village d’Engomer, véritable porte d’entrée vers l’authenticité des Pyrénées ariégeoises.
Dès les premiers pas, le sentier s’élève au-dessus de la vallée, dévoilant de superbes panoramas sur les toits du village et les montagnes environnantes.
Le premier hameau traversé, Agert, séduit par sa petite église pittoresque et son atmosphère paisible. Nous poursuivons ensuite la montée jusqu’à la croix du Seignadé, avant d’amorcer une descente vers Balagué, que nous laissons sur notre gauche.
La pente reprend ensuite jusqu’aux granges de Balagué, témoins émouvants d’un mode de vie pastoral, aujourd’hui révolu. Ces bâtisses en pierres, souvent restaurées, confèrent au parcours un charme unique et rappellent la profonde empreinte alliant l’agriculture et l’élevage dans cette région de montagne.
Quelques centaines de mètres après la dernière montée, nous faisons halte pour le pique-nique, au lieu-dit Le Sarrat, dans un cadre paisible et verdoyant.
L’après-midi, la boucle se poursuit tranquillement jusqu’à la croix du Seignadé. La descente, douce et régulière, ramène les randonneurs vers Engomer par de jolis chemins bordés de prairies et de murets traditionnels.
Groupe 2 - Les tempérés
Au départ d’Engomer, le groupe 2, fort de 15 randonneurs, s’élance sur de charmants chemins de campagne qui s’élèvent en douceur au-dessus de la vallée. Très vite, les points de vue se succèdent sur les villages environnants et les reliefs verdoyants du Couserans.
Le sentier rejoint ensuite Arrout, un village plein de cachet, avec ses maisons de pierre et ses ruelles étroites blotties sur le versant.
C’est une halte agréable, où l’on ressent encore toute l’authenticité d’une vie montagnarde préservée.
La randonnée se poursuit entre prairies et sous-bois, le long de murets et de haies traditionnelles, avant de rejoindre Audressein, terme de la traversée.
Ce village mérite largement le détour, notamment pour son église romane classée, décorée de fresques médiévales, témoin du passage des pèlerins sur le chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle.
Groupe 3 – Les flâneurs
Enfin, le groupe 3, composé de 8 randonneurs flâneurs, a parcouru cette belle randonnée ariégeoise dans la joie et la bonne humeur.
Très vite, nous avons vu s’éloigner les groupes 1 et 2, partis d’un bon pas, tandis que nous avons préféré prendre notre temps : observer les agneaux, admirer les villages typiques, les granges anciennes, les fleurs, les champignons, les châtaigniers et les noyers… Un vrai moment de bonheur !
Ici, pas de course : randonneurs pressés s’abstenir !
On flâne, on respire, on contemple, on communie avec la nature avant de retrouver la ville.
Merci à Maithé, aux accompagnateurs, aux serre-files, à Manu et à tous les autres pour cette superbe journée de convivialité.
Dimanche 28 septembre PORT-LA-NOUVELLE (11)
Randonnée poétique à Port-La-Nouvelle : entre lagunes et île sauvage
Depuis le pont de la Bellet de Port-La-Nouvelle, le sentier invite en suivant le canal de la Robine à quitter l’effervescence pour rejoindre une nature préservée. Très vite, le chemin traverse l’univers fascinant des anciens salins, où les bassins aux reflets changeants rappellent l’époque où l’homme récoltait ici l’« or blanc ». Aujourd’hui, la nature a repris ses droits, l’eau scintille, les oiseaux s’y rassemblent et les jeux de lumière transforment ce décor en un véritable tableau vivant.
La randonnée se poursuit vers un joyau de la côte audoise, l’île Sainte-Lucie. Ce site classé réserve naturelle, accessible uniquement à pied ou à vélo, déploie un paysage sauvage d’une beauté rare. Au sommet de ses petites collines, l’île offre des points de vue spectaculaires, on y contemple la chaîne des Corbières, la côte audoise et parfois même, par temps clair, les Pyrénées au loin. Ici, la marche est une invitation à la contemplation, rythmée par le chant des cigales en été et le ballet des flamants roses. Le sentier serpente au milieu des pins, oliviers et chênes verts, dévoilant tour à tour la garrigue parfumée de thym et de romarin, les anciennes salines aujourd’hui peuplées d’oiseaux migrateurs, et les canaux qui relient la mer aux lagunes. Au détour du chemin, le regard s’évade, d’un côté, l’horizon bleu profond de la mer ; de l’autre, l’argent miroitant des étangs de Bages-Sigean.
Avec ses paysages changeants et son atmosphère hors du temps, la randonnée sur l’île Sainte-Lucie est une véritable parenthèse enchantée, entre terre et mer, où la nature se raconte à chaque pas.
On y croise parfois des chevaux ou des taureaux en semi-liberté, et même avec un peu de chance des moustiques, témoins de l’âme camarguaise du lieu.
Posée entre la Méditerranée et les étangs scintillants, l’île Sainte-Lucie est un écrin de nature préservée où le temps semble suspendu.
Alors que le groupe 2 se dirige vers le bus de Manu, la randonnée se poursuit pour le groupe 1 dans les anciens salins qui offrent un décor unique, où la nature et l’histoire s’entrelacent. Jadis façonnés par la main de l’homme pour récolter l’ « or blanc », les bassins abandonnés se sont peu à peu transformés en un vaste sanctuaire naturel.
La randonnée conduit le promeneur entre les digues et les étendues d’eau scintillante, dont les couleurs varient au fil des heures, du bleu profond au rose tendre, en passant par des reflets argentés. Dans ce silence apaisant, seuls résonnent le souffle du vent et les cris des oiseaux migrateurs qui trouvent refuge dans ces lagunes.
Flamants roses, hérons et avocettes accompagnent la marche, rappelant que ces anciens salins sont aujourd’hui devenus un véritable paradis pour la biodiversité. Tout autour, la garrigue parfume l’air de ses senteurs de thym et de romarin, ajoutant à la poésie du lieu.
Accessible à tous, cette balade ne demande pas d’effort particulier, elle invite plutôt à prendre le temps, à observer, à s’émerveiller devant les jeux de lumière et à ressentir l’âme méditerranéenne de ce paysage hors du commun.
Marcher dans les anciens salins, c’est parcourir à la fois une page d’histoire et un tableau vivant, où la nature a su transformer l’héritage des hommes en un espace de beauté et de sérénité.
Tout au long du parcours, la mer reste en filigrane.
Une aventure entre patrimoine et nature, où chaque pas raconte une histoire, celle des pêcheurs, des sauniers et des paysages intemporels du littoral méditerranéen.
Scribe assistant
La Randonnée du Pic du Tarbésou : Reportée, mais pas oubliée !
L’escapade prévue dimanche 21 septembre 2025 au Pic du Tarbésou a dû être reportée… et pour cause ! Danaé, notre chère Déesse de la pluie, avait décidé de jouer les arroseuses pour redonner vie aux cours d’eau et aux cascades. Mais voilà que Zeus, Indra et Thor, les maîtres des éclairs et du tonnerre, ont choisi le même jour pour organiser leur grand spectacle pyrotechnique dans les montagnes ariégeoises. Résultat : un mélange explosif de pluie, foudre et tonnerre qui aurait transformé notre randonnée en parcours du combattant !
Plutôt que de défier les dieux, l’équipe organisatrice a préféré reporter cette belle aventure. La montagne, c’est magique, mais ça se respecte… et ça se prépare !
Petite consolation : Philippe, Lucie, Marie-Reine et Marie ont eu la chance d’aller reconnaître le terrain (les veinards !) et nous ont rapporté de superbes clichés.
Info : Appel aux plumes inspirées. Vous aimez la nature, l’aventure et l’écriture ? C’est votre moment de briller ! Nous cherchons un ou une volontaire pour rédiger le compte-rendu des 2 prochaines randonnées. Faites-vous connaître auprès de Jean-Louis, il sera ravi de vous accueillir dans l’équipe des scribouilleurs !
Et moi dans tout ça ? Direction La Rochelle pour un petit break iodé : huîtres, crevettes, soles, vin blanc, rosé, pineau, cognac… et surtout, plein de soleil !
La Scribouillarde 🌿✨
Dimanche 14 septembre USSAT
Col d'Ussat par le Clot de la Carbonnière – 14/09/25 – 18 kms D+ 1000 - 10 kms D+ 450
Cette randonnée au départ d’Ornolac – Ussat les Bains, nous emmène progressivement sur des versants où nous avons pu admirer l'Ariège qui serpente en contrebas, Tarascon qui s’étale sous nos yeux, les pics des Pyrénées qui se dessinent à l’horizon...
Le décor étant planté 47 randonneurs (euses) de bonne humeur entament la montée vers Embusca (616m). Continuons tout en grimpette vers le Clot de la Carbonnière (800/900m ! on n’est pas à 100 m près), le chemin remonte la crête en lisière de bois, en toile de fond un panorama sur Tarascon. Les cuisses commencent à chauffer. Le chemin calme et ombragé nous permet d’avancer tranquillou.
C’est agréable. On discute de tout et de rien. Surtout de rien en fait. Un peu plus haut à 843m, nous atteignons le col d’Ussat. La partie relativement plus physique nous attend ! la pente se fait de plus en plus raide ! Le pas ralenti, les conversations se font plus rares, mais l’entraide et les encouragements sont au rendez-vous. Ça monte ! Mais on est à l’ombre. Défi final ! nous voici au col de Faboscur (1166m). Pause bien méritée, on boit, on souffle, on admire la chaîne des Pyrénées qui s’offre à nous : Pique d'Endron, massif du Montcalm, massif des Trois Seigneur (pour ceux et celles qui ont su les reconnaître). Un spectacle qui fait oublier la fatigue.
Virage à droite et la descente en direction Lujat est un moment de bonheur partagé. Le village de Lujat, situé sur un plateau à 1050 m, en dehors d'une maison, le village n'est plus qu'une ruine. Fondé au Moyen Age, abandonné depuis le milieu du XVIIème il n'en reste que la chapelle romane dont seule la nef subsiste, témoin silencieux du passé. La forêt nous enveloppe, la pente est parfois raide, mais les lacets nous ramènent doucement vers Ornolac. Le bus nous attend, signe que la boucle est bouclée ! Pour fêter ça, direction le bar du village où un demi bien frais chasse les dernières traces de fatigue. Demain les courbatures pourraient bien rappeler à certains l’intensité de l’effort fourni. Mais après tout, n’est-ce pas le prix à payer pour des paysages aussi grandioses. À refaire sans
hésiter !
Quelques mots sur Ussat les Bains : Dès 1771 le lieu est reconnu pour ses sources d'eau bienfaisantes. Le Baron d'Ornolac, Louis de Fraxine développe l'activité thermale. En 1845, Ussat-les-Bains connait une grande affluence et les Grandes thermes, aujourd'hui classées, deviennent un lieu très fréquenté (Roi de Hollande, Louis Bonaparte, Lamartine... vous, moi !). La station est réputée pour ses eaux aux vertus antispasmodiques, sédatives et reminéralisantes. On y soigne essentiellement des maladies psychosomatiques liées au stress (Jean-Louis prend rendez-vous !!!) ainsi que certaines pathologies neurologiques.
Baroudeuse en cheffe : Marie
Sherpa : Philippe
Queue du groupe : Mireille, Claude
Capteurs (euses) de souvenirs : Evelyne, Mireille
Busman : Manu
Dimanche 7 septembre SAINT PUY
Saint-Puy, le Gers et ses trésors cachés.
La saison 2024/2025 s’achève en beauté avec le retour des « Espagnols » et une randonnée gersoise qui a su séduire les 47 participants, dont 11 « nouveaux, (elles) ». Sous la houlette de Vincent, la saison 2025/2026 s’annonce prometteuse, avec des paysages vallonnés et une ambiance toujours aussi chaleureuse.
Un parcours accessible et varié au départ du charmant village de Saint-Puy. Le circuit de 13 km et 243 m de dénivelé cumulé a ravi les randonneurs, qu’ils soient aguerris, en reprise ou en pleine découverte. Entre forêts, vignes, étangs, lacs, bassines, mares et points de vue sur les Pyrénées (un peu timides ce jour-là, cachées par les nuages), chacun a pu profiter d’une balade « pépère »., à son rythme. Nos godillots nous ont mené vers le Bidet, non pas celui que vous connaissez dans la salle de bains, un village gersois, comme le Vicnau, Boutan, Lalanne et d’autres encore sur notre chemin.
Avec une météo de rêve sous un ciel digne d’un été indien, nous avons pu admirer le lavoir de Calamet, niché dans un vallon paisible. Ce lieu chargé d’histoire, où les lavandières venaient autrefois rincer leur linge, lavé chez elles, et échanger des nouvelles, nous a offert un petit break sympa. Saviez-vous que les fameuses boules de bleu, utilisées pour raviver le blanc du linge, étaient fabriquées à partir de pigments d’outremer, finement broyés et mélangés à de l’amidon ? C’est aussi ça la rando ! On apprend, on découvre toujours quelque chose ! Quel dommage ! Le bassin envahi par une mousse verdâtre ressemblait davantage à une piscine naturelle abandonnée aux grenouilles qu’à un lavoir.
Toute proche du bourg et de l’église Notre Dame de la Nativité, halte à la « cabane de vigne ». Celle-ci, datant des années 1850, a été sauvegardée par la municipalité. Elle est bâtie derrière une petite parcelle viticole en bord de route. C’est un édifice de 3m x 2m, où son propriétaire, résidant assez loin du village, rangeait outils et produits nécessaires à l’entretien de la vigne. En été la cabane permettait au Saint-Pouyard (habitant de St Puy) de se mettre à l’ombre, se reposer, se restaurer (casse-croûte et gourde n’étaient jamais bien loin), La parcelle donnait du raisin de table : Chasselas, Muscat ou Malaga.
Une équipe au top et une ambiance conviviale. Un grand merci à Vincent pour l’organisation, à Jean-Louis pour son accompagnement, à Mireille et Pierrette nos serre-file pour leur vigilance, à Mireille et Evelyne pour leurs clichés qui immortaliseront cette journée. Un clin d’œil aussi à notre chauffeur du jour, qui a su nous ramener confortablement, et à Manu, dont l’absence a été remarquée… mais qui sera de retour dimanche prochain !
Prochain rendez-vous : dimanche 14 septembre La saison reprend déjà de plus belle ! Rendez-vous pour une nouvelle aventure, direction ORDONNAC (09), sous la conduite de Marie M. Départ à 7 h, ne manquez pas cette occasion de découvrir la moyenne montagne et de partager des moments sympathiques en pleine nature.
Samedi 19 juillet LACAUNE
Située au cœur des Monts de Lacaune, à 800m d’altitude dans un environnement propice au séchage de la viande, la charcuterie Oberti nous accueille pour une visite guidée pour découvrir l’étendue de leurs savoir-faire.
" Tout est bon dans le cochon», surtout à Lacaune ! "
Nous pénétrons dans l’univers de la fabrication du célèbre jambon de Lacaune.
Du salage à l’affinage en passant par un immense séchoir comportant pas moins de 12000 jambons. Puis un saut dans le temps, direction XVIème siècle pour la partie musée ou découverte pour les uns, nostalgie pour les autres, nous découvrons des machines d’époque, des costumes, des outils retraçant le quotidien. Évidemment, nous finissons en boutique avec une dégustation de quelques-unes des spécialités et éventuellement emportant des souvenirs gourmands. Au retour, le bus de Manu sentait «bon le cochon 🐷» !
Départ pour les 2 groupes du parking du col de Piquotalen 1003m. Dans ce début de forêt, ce sont les résineux, surtout les épicéas qui dominent. L’essence de ces arbres nous envahit et nous ragaillardit. 1 km plus loin, un joli coin aménagé avec 3 étangs « les bassins de Poutras), aire reposante et revigorante nous décidons de casser la croûte dans ce lieu aménagé, nous filons par le chemin forestier vers les tourbières de la jasse de Martinou. Agréable sensation de marcher dans cette forêt sur un chemin plat en légère descente. Par endroits, des stèles rappellent que des hommes sont morts lors de la IIe Guerre Mondiale, dans les combats du maquis de la Montagne Noire contre l'armée allemande. Nous atteignons un lieu plus humide et ombragé, le refuge de "Martinou" ( ne ricaner pas ! ce nom n'a rien de péjoratif, il ne désigne pas un Martin de petite taille, le suffixe "nou" étant une terminologie affectueuse, comme dans "Petitou", n’est-ce pas Jean-Louis !). Nous sortons des bois pour traverser la zone de Sagne du Loup, l’humidité est bien présente sous nos godillots, l’odeur, mais le sentier est parfaitement praticable. À la place des loups, quelques insectes inoffensifs et 41 randonneurs. C'est reparti, direction Nord, il commence à faire chaud, les haltes ombragées sont les bienvenues. Nous atteignons le Roc des Écus, 1078m. D’après la légende, le Diable, chargé d'un gros sac d'écus, traversait les Monts de Lacaune. Parti d'Espagne, il allait acheter l'âme de quelques Auvergnats. Passant sur les hauteurs de la ville de Lacaune, il accrocha son sac à une souche. Tous les écus se dispersèrent au sol !!! L’œil acéré des randonneurs n’a pas déniché le moindre écu !
Une randonnée forestière très reposante sur un des rares chemins plats de Lacaune.
Remerciements :
Organisateurs : Jean-Louis
Animateurs : Pierrette, Philippe
Serre fil: Marie
Photo «matons» : Mireille, Evelyne
Chauffeur : Manu
Dimanche 13 juillet Sainte-Eulalie-de-Cernon
Dimanche 13 juillet Sortie surprise Ste Eulalie de Cernon (12)
52 randonneurs(euses), 8 kms de rails, repas dans un wagon, visite de la cité Templière : la Folie douce du Vélorail.
52 âmes courageux(euses) (ou inconscients(es), c'est selon) ont osé s'inscrire pour une sortie "surprise". Armés d d'un esprit d'aventure, ils, elles ont découvert le vélorail, le nez dans le guidon, prêts à en découdre avec les rails !
Imaginez-vous pédaler sur des rails, en descente, avec le vent qui vous fouette le visage. Oui, vous avez bien lu, sur des rails ! un pur bonheur, ponctués de 4 tunnels obscurs (à glagla, on s’est caillé !) et de 2 viaducs vertigineux. Le tout dans un paysage classé au patrimoine mondial de l'UNESCO, le long de la vallée du Cernon. Un décor de rêve pour une aventure hors du commun. Après cette descente palpitante, nos intrépides randonneurs(euses) ont eu droit à un retour en train touristique. Un moment de détente bien mérité, où chacun a pu admirer le paysage sous un autre angle, tout en se remémorant les frissons de la descente. Et que dire du repas ? Servi dans un cadre inhabituel, un authentique wagon-restaurant, était savoureux. Un voyage dans le temps, un moment de partage, et de convivialité.
Se balader dans les ruelles de Sainte Eulalie de Cernon est un pur régal ! Sur la place centrale fontaine et arbres centenaires apportent fraîcheur les jours de chaleur, cette ambiance méditerranéenne dépaysante est la bienvenue. Visite de l'une des Commanderies les mieux préservées de France et la vie de ces moines soldats à leur apogée. On y ressent un sentiment de sécurité et de confiance, les pierres protègent les habitants de toutes les intempéries. Les Templiers n’arrivent pas ici par hasard. En 1159, Béranger IV, Roi d’Aragon, Comte de Barcelone, tuteur du vicomte de Millau, donne aux Templiers la ville de Sainte-Eulalie et la terre du Larzac qui l'entoure, avec permission d'y construire des villes et des places fortes. Les Templiers vont structurer ces espaces en créant de vraies villes. Très organisés et vus comme les plus riches banquiers d’Occident, ils devinrent rapidement très puissants. La vie quotidienne des Templiers est partagée entre les prières, l'entraînement militaire, la protection des pèlerins, la récolte des taxes et impôts dus à l'Ordre et le contrôle du travail effectué par les paysans sur leurs terres. Les gains récoltés dans cette Commanderie servent à alimenter les Templiers qui sont en terre sainte.
À entendre les commentaires positifs, c'est une idée à renouveler. Une belle journée sympathique, intéressante, avec quelques échappées à vélo... sur rails. La météo idéale a été la cerise sur le gâteau de cette aventure alors ! prêts à vous lancer dans l'aventure pour une nouvelle surprise ?
Un grand bravo à Manu, comme toujours dans sa gestion du mastodonte avec lequel il fait corps, complètement (dixit Chantal E) !!
Remerciements : Organisateur : Jean-Louis
Animateurs : Les vélorails
Vélo balai : Manu, Maryse, Jocelyne, Ginette,
Photographes : Claude, Lucie, Jocelyne, Monique, M-Reine.
Chauffeurs : Manu pour le bus, Pierre pour la locomotive
Rendez-vous samedi 19 Juillet à Lacaune avec Jean-Louis.
Une boucle qui ne se « la boucle pas » : Mazères de Neste, St Laurent de Neste, Aventignan, Montréjeau.
Nous avons parcouru un magnifique itinéraire à travers les communes de la région gasconne de Magnoac, sur le plateau de Lannemezan
Départ de Mazères de Neste qui était pendant la Seconde Guerre mondiale un point crucial pour les réseaux d'évasion vers l'Espagne. De nombreux aviateurs alliés, résistants et juifs y sont passés, dont le célèbre pilote d'essai Charles Chuck Yeager de l’US Air Force. Il est revenu à Mazères en 2018, à l'âge de 95 ans, pour revoir les lieux et les survivants du réseau qui l'avait aidé à retrouver la liberté en 1944. Dès la sortie du village la fraîcheur du sous-bois, l’odeur de la terre humide, le chant des oiseaux (le loriot précise Ginette, une spécialiste des moineaux !) nous transporte dans une nature préservée. Au lieu-dit Ste Fé Le groupe s'est divisé le G1 a galopé vers St Laurent de Neste, un charmant bourg avec une église néo-classique du XIXe siècle abritant des statues du XVIIIe siècle.
Le groupe 2, file tout droit direction Aventignan contournant le village par le pont sur la Neste, rivière qui alimente le canal de la Neste. De prairies en sous-bois, nous franchissons des petits ponts, en bois, en pierre, en métal, en rondins. Quelques gouttes de pluie ont accompagné notre marche le long du lac, où nous avons contemplé les fleurs d'onagre aux 1000 vertus (acné !). La fringale se fait sentir, une pause pique-nique à Gargas nous a revigorés avant de reprendre le sentier. De retour à l’opposé d’Aventignan, nous retraversons la Neste pour s’enfoncer dans le sous-bois qui longe la rivière que nous quittons pour avaler 0,70m de dénivelé et découvrir le lac et sa base de loisirs.
Aventignan connaît une réputation mondiale pour son petit hameau de Gargas et sa grotte préhistorique ornée de graffitis médiévaux de plus de 230 empreintes de mains mystérieuses sans phalanges : doigts coupés, maladie ??? On cherche encore le mystère. Des outils et des ossements d'animaux préhistoriques, dont un squelette entier d’hyène, y ont été découverts.
Conclusion : Randonnée parfaite, conviviale, détendue dans un décor varié, pause « éclair » rafraîchissante au lac de Montréjeau ! le tout avec une météo agréable, douce et ensoleillée.
A la semaine prochaine pour une nouvelle randonnée avec Jean-Louis à Pétaouchnock !
Surprise ! Surprise !
Remerciements : Organisateur : Vincent
Animatrice : Maïté
Serre file : Mireille, Monique
Photos : Evelyne, Mireille
Chauffeur : Encore et toujours Manu
Dimanche 6 juillet Mazères de Neste (65)
Dans le petit village de Vals 09, se cache un véritable trésor historique.
Vals abrite une église troglodyte surprenante classée aux monuments historiques.
Malgré l'apparente austérité de l'édifice, elle renferme de précieuses fresques romanes d'un grand intérêt historique appartenant à un mouvement artistique pyrénéen.
L’église est installée sur un site occupé par l'homme depuis le néolithique (4 500 ans). L'emplacement a servi d'habitat à l'âge du bronze et de lieu de culte durant l'antiquité, auquel a succédé le culte chrétien entre le IXe et Xe siècle. L'entrée principale de l'église se trouve dans sa partie basse à travers une fracture naturelle de la roche.
On peut observer un bénitier roman taillé directement dans la roche. L’église est construite sur 3 niveaux :
● 1re partie inférieure : la crypte, partie la plus ancienne de l'église.
● 2e partie intermédiaire : la nef supérieure, la surélévation date de la seconde moitié du XIXe siècle. Les vitraux de 1887 apportent une touche de couleur et de lumière à cet espace.
● 3e niveau : sans doute le plus impressionnant. Nous avons pu admirer l’abside semi-circulaire et la corniche décorée de motifs appelés « billettes ».
Le clou du spectacle se trouve sur la terrasse crénelée, qui offre une vue sur les environs.
Derrière l’église se trouvent les bases d’un ancien donjon du XIIIe siècle.
À découvrir : l’histoire fascinante du seigneur de Vals, qui fut hérétique « cathare » et participa à la résistance de Montségur.
Au départ de la randonnée, l’alternance entre forêts, prairies et terres agricoles crée une ambiance agréable et légère.
Le groupe avance d’un bon pas, profitant de la fraîcheur matinale.
Les arbres, essentiellement des hêtres et des chênes, nous offrent une ombre bienfaisante et une atmosphère humide rafraîchissante, bienvenue sous un soleil déjà présent.
Nous passons par le lieu-dit Les Brougues, puis poursuivons notre itinéraire vers le Paradis de Bel Fort et Douredoure.
Plus au nord, nous atteignons Cap Sec, où nous rejoignons brièvement la D6, accompagnés par le murmure du ruisseau de Gourgues.
Un peu plus loin, nous bifurquons à gauche pour suivre le ruisseau de la Garette jusqu’au lieu-dit Mort de Froid, un nom trompeur, car il y fait aujourd’hui pas moins de 35°C !
Notre matinée de marche s’achève à Ville-Rousse.
Épuisés par la chaleur écrasante et la fatigue accumulée de certains randonneurs, nous décidons à l’unanimité de faire une pause bien méritée pour déjeuner à l’ombre.
Après ce moment de répit, nous tentons de reprendre notre itinéraire... mais impossible de retrouver les sentiers pourtant bien repérés sur notre carte IGN.
La confusion s’installe.
Heureusement, nous croisons Philippe, un agriculteur du coin, qui nous assure que les chemins existent encore, bien qu’ils traversent un champ envahi de hautes herbes et semblent avoir été oubliés depuis longtemps.
Nous décidons malgré tout d’avancer.
Au bout de quelques centaines de mètres, un semblant de piste se dessine, redonnant un peu d’espoir à notre petit groupe.
Mais très vite, la progression devient difficile : hautes herbes, broussailles et ronces ralentissent notre avancée.
Après plus d’une heure à tourner en rond sans retrouver de trace claire du sentier, il faut se rendre à l’évidence, les chemins indiqués sur notre carte comme sur notre GPS ne sont plus praticables.
Nous rebroussons donc chemin jusqu’au lieu du déjeuner, dans l’espoir de trouver une autre issue.
C’est alors que nous rencontrons Jean, le seul habitant du hameau, et père de Philippe l’agriculteur pas de notre organisateur.
En entendant notre récit, il s’exclame, presque consterné :
« Malheureux ! Mon fils vous a envoyés par là ? Ces chemins sont abandonnés depuis des années ! »
Voyant notre désarroi, Jean nous propose aussitôt son aide.
Il embarque Manu, Jean-Louis et Philippe notre organisateur dans sa voiture pour les ramener à Vals, où ils pourront récupérer le bus afin de rapatrier le reste du groupe.
Une fois de retour à Ville-Rousse avec le bus où nous attend le gros de la troupe sagement installé à l’ombre, tout le monde se réjouit de terminer la randonnée dans le confort du bus climatisé de Manu.
Une pause bienvenue après l’effort !
Nous reprenons désormais la route en direction de Val, où nous attend notre guide Serge pour la visite de l’église.
Notre guide commence la visite digne d’un professionnel.
Il s’attarde sur les différentes époques de constructions et de la vie de cette église au sein du village, nous amène à l’intérieur pour nous décrire les fresques, nous commente les fouilles et la restauration et bien d’autres choses que le résumé ne permet pas de détailler.
Avant de quitter ce charmant village et de reprendre la route vers Toulouse, nous avons fait une dernière halte incontournable, un passage au café du coin, parfait pour clore la journée dans une ambiance conviviale.
Remerciements : Organisateur : Philippe
Animateur : Jean Louis
Photographes : Claude, Mireille ...
Chauffeur : devinez !
Sortie du 29 juin à VALS (09)
Dimanche 22 juin à GAILLAC (81)
33 inscrits (e), faisant fi de la météo, ont eu le plaisir de découvrir les paysages du Gaillacois, guidés par Manu, notre organisateur du jour, sous un ciel gris saupoudré de fines gouttelettes en matinée. Contrairement à nos habitudes, nous n'avons emprunté ni routes, ni longé l’autoroute, ni GR, mais uniquement des chemins pittoresques au cœur de cette région viticole réputée. Notre parcours nous a menés à travers des plaines verdoyantes, des forêts et sous-bois mystérieux, le tout entrecoupé de vignes appartenant à des domaines vinicoles renommés d’Occitanie. La diversité des paysages et la richesse des terres gaillacoises ont rendu cette randonnée particulièrement agréable. ??
A l’orée du bois les 2 groupes, arrivant en sens inverse, ont eu la surprise de découvrir un apéritif champêtre mis en place par le fils et la belle-fille de Manu pour célébrer son anniversaire. Moment apprécié pour une pause bien méritée, le soleil s’étant invité ! Les appareils photos crépitent, les rires fusent, les blagues surgissent créant une atmosphère magique et festive. Porto, vinho verde, jus de fruits enchantent nos palais. Ce n’est pas terminé ! «Waouh» ! Manu revient les bras chargés de pâtisseries. Nous avons été émerveillés par la quantité et la qualité des
des pâtisseries maisons préparées par Virginie son épouse, avec des saveurs variées comme le chocolat, l’orange, une spécialité portugaise. Il y en avait pour tous les goûts. Ces délicieuses gourmandises ont été sublimées par un vin frais pétillant de Gaillac…et de l’eau ! ??
Un GRAND merci à Manu, pour nous avoir fait découvrir les paysages de sa région avec tant de passion et de connaissance du terrain. Journée vraiment unique.
UN GRAND merci également à son épouse, son fils, sa belle-fille pour ses délicieuses pâtisseries qui ont ravi nos papilles et ajouté une touche sucrée à notre journée. Un vrai régal ! Nous reviendrons avec plaisir explorer cette région riche en paysage et en saveurs !!!
Joyeux Anniversaire Manu ??
La randonnée des Quatre Saints est une boucle de 15 km, crêtes et chapelles, combinant nature, spiritualité et légendes.
Un itinéraire riche et authentique à découvrir dans la Montagne Noire autour de Dourgne.
- Saint‑Macaire, une source saine et thérapeutique, liée à la légende de l’ermite porté par un corbeau.
On y priait autrefois pour la guérison, notamment autour de la Saint‑Jean .
- Saint‑Stapin, statue du géant au sommet d’un promontoire rocheux, offrant un superbe point de vue sur Dourgne et la plaine. On raconte que ses genoux ont laissé des empreintes dans la pierre.
- Saint‑Chipoli (ou Hippolyte), petit oratoire ou chapelle aujourd’hui disparu, ancien lieu de culte contre les méfaits du vent d’Autan. Le culte perdure à l’église Saint‑Pierre de Dourgne .
- Saint‑Ferréol et sa Capelette, chapelle édifiée en 1947 sur un plateau calcaire appelé “le désert de Saint‑Ferréol”. Lieu de panorama à flanc de coteau, dominant les paysages sauvages de la Montagne Noire.
• Départ : place Jean‑Bugis à Dourgne.
• Montée vers la source de Saint‑Macaire, puis ascension vers le promontoire de Saint‑Stapin.
• Traversée vers l’ancien site de Saint‑Chipoli, puis progression à travers la carrière ou vestiges proches.
• On rejoint ensuite le plateau calcaire du désert de Saint‑Ferréol jusqu’à la chapelle, avec vue panoramique.
• Descente par bois et sentiers en direction de Massaguel, puis retour à Dourgne via un sentier reliant à l’abbaye Sainte‑Scholastique.
Un mélange d’histoire, de légendes et de géologie : sources sacrées, chapelles, vestiges.
des paysages très variés : forêts de la Montagne Noire, plateaux calcaires, points de vue au sommet.
Un patrimoine religieux et local : l’itinéraire est lié à une tradition populaire et spirituelle bien ancrée dans la culture dourgnole.








































































































































































































































































































































































































































































































































































































































