Dimanche 6 juillet Mazères de Neste (65)
Une boucle qui ne se « la boucle pas » : Mazères de Neste, St Laurent de Neste, Aventignan, Montréjeau.
Nous avons parcouru un magnifique itinéraire à travers les communes de la région gasconne de Magnoac, sur le plateau de Lannemezan
Départ de Mazères de Neste qui était pendant la Seconde Guerre mondiale un point crucial pour les réseaux d'évasion vers l'Espagne. De nombreux aviateurs alliés, résistants et juifs y sont passés, dont le célèbre pilote d'essai Charles Chuck Yeager de l’US Air Force. Il est revenu à Mazères en 2018, à l'âge de 95 ans, pour revoir les lieux et les survivants du réseau qui l'avait aidé à retrouver la liberté en 1944. Dès la sortie du village la fraîcheur du sous-bois, l’odeur de la terre humide, le chant des oiseaux (le loriot précise Ginette, une spécialiste des moineaux !) nous transporte dans une nature préservée. Au lieu-dit Ste Fé Le groupe s'est divisé le G1 a galopé vers St Laurent de Neste, un charmant bourg avec une église néo-classique du XIXe siècle abritant des statues du XVIIIe siècle.
Le groupe 2, file tout droit direction Aventignan contournant le village par le pont sur la Neste, rivière qui alimente le canal de la Neste. De prairies en sous-bois, nous franchissons des petits ponts, en bois, en pierre, en métal, en rondins. Quelques gouttes de pluie ont accompagné notre marche le long du lac, où nous avons contemplé les fleurs d'onagre aux 1000 vertus (acné !). La fringale se fait sentir, une pause pique-nique à Gargas nous a revigorés avant de reprendre le sentier. De retour à l’opposé d’Aventignan, nous retraversons la Neste pour s’enfoncer dans le sous-bois qui longe la rivière que nous quittons pour avaler 0,70m de dénivelé et découvrir le lac et sa base de loisirs.
Aventignan connaît une réputation mondiale pour son petit hameau de Gargas et sa grotte préhistorique ornée de graffitis médiévaux de plus de 230 empreintes de mains mystérieuses sans phalanges : doigts coupés, maladie ??? On cherche encore le mystère. Des outils et des ossements d'animaux préhistoriques, dont un squelette entier d’hyène, y ont été découverts.
Conclusion : Randonnée parfaite, conviviale, détendue dans un décor varié, pause « éclair » rafraîchissante au lac de Montréjeau ! le tout avec une météo agréable, douce et ensoleillée.
A la semaine prochaine pour une nouvelle randonnée avec Jean-Louis à Pétaouchnock !
Surprise ! Surprise !
Remerciements : Organisateur : Vincent
Animatrice : Maïté
Serre file : Mireille, Monique
Photos : Evelyne, Mireille
Chauffeur : Encore et toujours Manu
Sortie du 29 juin à VALS (09)
Dans le petit village de Vals 09, se cache un véritable trésor historique.
Vals abrite une église troglodyte surprenante classée aux monuments historiques.
Malgré l'apparente austérité de l'édifice, elle renferme de précieuses fresques romanes d'un grand intérêt historique appartenant à un mouvement artistique pyrénéen.
L’église est installée sur un site occupé par l'homme depuis le néolithique (4 500 ans). L'emplacement a servi d'habitat à l'âge du bronze et de lieu de culte durant l'antiquité, auquel a succédé le culte chrétien entre le IXe et Xe siècle. L'entrée principale de l'église se trouve dans sa partie basse à travers une fracture naturelle de la roche.
On peut observer un bénitier roman taillé directement dans la roche. L’église est construite sur 3 niveaux :
● 1re partie inférieure : la crypte, partie la plus ancienne de l'église.
● 2e partie intermédiaire : la nef supérieure, la surélévation date de la seconde moitié du XIXe siècle. Les vitraux de 1887 apportent une touche de couleur et de lumière à cet espace.
● 3e niveau : sans doute le plus impressionnant. Nous avons pu admirer l’abside semi-circulaire et la corniche décorée de motifs appelés « billettes ».
Le clou du spectacle se trouve sur la terrasse crénelée, qui offre une vue sur les environs.
Derrière l’église se trouvent les bases d’un ancien donjon du XIIIe siècle.
À découvrir : l’histoire fascinante du seigneur de Vals, qui fut hérétique « cathare » et participa à la résistance de Montségur.
Au départ de la randonnée, l’alternance entre forêts, prairies et terres agricoles crée une ambiance agréable et légère.
Le groupe avance d’un bon pas, profitant de la fraîcheur matinale.
Les arbres, essentiellement des hêtres et des chênes, nous offrent une ombre bienfaisante et une atmosphère humide rafraîchissante, bienvenue sous un soleil déjà présent.
Nous passons par le lieu-dit Les Brougues, puis poursuivons notre itinéraire vers le Paradis de Bel Fort et Douredoure.
Plus au nord, nous atteignons Cap Sec, où nous rejoignons brièvement la D6, accompagnés par le murmure du ruisseau de Gourgues.
Un peu plus loin, nous bifurquons à gauche pour suivre le ruisseau de la Garette jusqu’au lieu-dit Mort de Froid, un nom trompeur, car il y fait aujourd’hui pas moins de 35°C !
Notre matinée de marche s’achève à Ville-Rousse.
Épuisés par la chaleur écrasante et la fatigue accumulée de certains randonneurs, nous décidons à l’unanimité de faire une pause bien méritée pour déjeuner à l’ombre.
Après ce moment de répit, nous tentons de reprendre notre itinéraire... mais impossible de retrouver les sentiers pourtant bien repérés sur notre carte IGN.
La confusion s’installe.
Heureusement, nous croisons Philippe, un agriculteur du coin, qui nous assure que les chemins existent encore, bien qu’ils traversent un champ envahi de hautes herbes et semblent avoir été oubliés depuis longtemps.
Nous décidons malgré tout d’avancer.
Au bout de quelques centaines de mètres, un semblant de piste se dessine, redonnant un peu d’espoir à notre petit groupe.
Mais très vite, la progression devient difficile : hautes herbes, broussailles et ronces ralentissent notre avancée.
Après plus d’une heure à tourner en rond sans retrouver de trace claire du sentier, il faut se rendre à l’évidence, les chemins indiqués sur notre carte comme sur notre GPS ne sont plus praticables.
Nous rebroussons donc chemin jusqu’au lieu du déjeuner, dans l’espoir de trouver une autre issue.
C’est alors que nous rencontrons Jean, le seul habitant du hameau, et père de Philippe l’agriculteur pas de notre organisateur.
En entendant notre récit, il s’exclame, presque consterné :
« Malheureux ! Mon fils vous a envoyés par là ? Ces chemins sont abandonnés depuis des années ! »
Voyant notre désarroi, Jean nous propose aussitôt son aide.
Il embarque Manu, Jean-Louis et Philippe notre organisateur dans sa voiture pour les ramener à Vals, où ils pourront récupérer le bus afin de rapatrier le reste du groupe.
Une fois de retour à Ville-Rousse avec le bus où nous attend le gros de la troupe sagement installé à l’ombre, tout le monde se réjouit de terminer la randonnée dans le confort du bus climatisé de Manu.
Une pause bienvenue après l’effort !
Nous reprenons désormais la route en direction de Val, où nous attend notre guide Serge pour la visite de l’église.
Notre guide commence la visite digne d’un professionnel.
Il s’attarde sur les différentes époques de constructions et de la vie de cette église au sein du village, nous amène à l’intérieur pour nous décrire les fresques, nous commente les fouilles et la restauration et bien d’autres choses que le résumé ne permet pas de détailler.
Avant de quitter ce charmant village et de reprendre la route vers Toulouse, nous avons fait une dernière halte incontournable, un passage au café du coin, parfait pour clore la journée dans une ambiance conviviale.
Remerciements : Organisateur : Philippe
Animateur : Jean Louis
Photographes : Claude, Mireille ...
Chauffeur : devinez !
Dimanche 22 juin à GAILLAC (81)
33 inscrits (e), faisant fi de la météo, ont eu le plaisir de découvrir les paysages du Gaillacois, guidés par Manu, notre organisateur du jour, sous un ciel gris saupoudré de fines gouttelettes en matinée. Contrairement à nos habitudes, nous n'avons emprunté ni routes, ni longé l’autoroute, ni GR, mais uniquement des chemins pittoresques au cœur de cette région viticole réputée. Notre parcours nous a menés à travers des plaines verdoyantes, des forêts et sous-bois mystérieux, le tout entrecoupé de vignes appartenant à des domaines vinicoles renommés d’Occitanie. La diversité des paysages et la richesse des terres gaillacoises ont rendu cette randonnée particulièrement agréable. ??
A l’orée du bois les 2 groupes, arrivant en sens inverse, ont eu la surprise de découvrir un apéritif champêtre mis en place par le fils et la belle-fille de Manu pour célébrer son anniversaire. Moment apprécié pour une pause bien méritée, le soleil s’étant invité ! Les appareils photos crépitent, les rires fusent, les blagues surgissent créant une atmosphère magique et festive. Porto, vinho verde, jus de fruits enchantent nos palais. Ce n’est pas terminé ! «Waouh» ! Manu revient les bras chargés de pâtisseries. Nous avons été émerveillés par la quantité et la qualité des
des pâtisseries maisons préparées par Virginie son épouse, avec des saveurs variées comme le chocolat, l’orange, une spécialité portugaise. Il y en avait pour tous les goûts. Ces délicieuses gourmandises ont été sublimées par un vin frais pétillant de Gaillac…et de l’eau ! ??
Un GRAND merci à Manu, pour nous avoir fait découvrir les paysages de sa région avec tant de passion et de connaissance du terrain. Journée vraiment unique.
UN GRAND merci également à son épouse, son fils, sa belle-fille pour ses délicieuses pâtisseries qui ont ravi nos papilles et ajouté une touche sucrée à notre journée. Un vrai régal ! Nous reviendrons avec plaisir explorer cette région riche en paysage et en saveurs !!!
Joyeux Anniversaire Manu ??
Dimanche 12 janvier 2025 à Dourgne (81) - Chemin des 4 saints.
La randonnée des Quatre Saints est une boucle de 15 km, crêtes et chapelles, combinant nature, spiritualité et légendes.
Un itinéraire riche et authentique à découvrir dans la Montagne Noire autour de Dourgne.
- Saint‑Macaire, une source saine et thérapeutique, liée à la légende de l’ermite porté par un corbeau.
On y priait autrefois pour la guérison, notamment autour de la Saint‑Jean .
- Saint‑Stapin, statue du géant au sommet d’un promontoire rocheux, offrant un superbe point de vue sur Dourgne et la plaine. On raconte que ses genoux ont laissé des empreintes dans la pierre.
- Saint‑Chipoli (ou Hippolyte), petit oratoire ou chapelle aujourd’hui disparu, ancien lieu de culte contre les méfaits du vent d’Autan. Le culte perdure à l’église Saint‑Pierre de Dourgne .
- Saint‑Ferréol et sa Capelette, chapelle édifiée en 1947 sur un plateau calcaire appelé “le désert de Saint‑Ferréol”. Lieu de panorama à flanc de coteau, dominant les paysages sauvages de la Montagne Noire.
• Départ : place Jean‑Bugis à Dourgne.
• Montée vers la source de Saint‑Macaire, puis ascension vers le promontoire de Saint‑Stapin.
• Traversée vers l’ancien site de Saint‑Chipoli, puis progression à travers la carrière ou vestiges proches.
• On rejoint ensuite le plateau calcaire du désert de Saint‑Ferréol jusqu’à la chapelle, avec vue panoramique.
• Descente par bois et sentiers en direction de Massaguel, puis retour à Dourgne via un sentier reliant à l’abbaye Sainte‑Scholastique.
Un mélange d’histoire, de légendes et de géologie : sources sacrées, chapelles, vestiges.
des paysages très variés : forêts de la Montagne Noire, plateaux calcaires, points de vue au sommet.
Un patrimoine religieux et local : l’itinéraire est lié à une tradition populaire et spirituelle bien ancrée dans la culture dourgnole.